120 ans de la loi de 1905 : une conférence au cœur des principes de la laïcité

Le 18 décembre, à l’initiative du préfet des Alpes-Maritimes, une conférence consacrée au 120ᵉ anniversaire de la loi du 9 décembre 1905 portant séparation des Églises et de l’État s’est tenue au Palais des rois sardes. Cet événement a rassemblé des élus du département, des représentants des services de l’État, des responsables associatifs ainsi que des acteurs engagés dans la promotion des valeurs républicaines.

À cette occasion, la LICRA était invitée à participer à cette journée de réflexion et d’échanges, soulignant ainsi son engagement constant en faveur de la laïcité, pilier fondamental de la République française. La conférence était animée par Patrick Weil, historien et politologue reconnu, spécialiste des questions de citoyenneté, de laïcité et d’immigration.

Tout au long de son intervention, Patrick Weil est revenu sur le contexte historique de l’adoption de la loi de 1905, en rappelant les principes essentiels qui la fondent : la liberté de conscience, la neutralité de l’État et la garantie du libre exercice des cultes dans le respect de l’ordre public. Il a également mis en lumière l’actualité et la modernité de ce texte, plus d’un siècle après son adoption, face aux enjeux contemporains qui traversent la société française.

Les échanges ont permis d’aborder plus largement les questions qui régissent aujourd’hui les relations entre les autorités publiques et les cultes, ainsi que les défis posés par l’application du principe de laïcité dans un contexte de diversité religieuse et culturelle. Cette conférence a ainsi offert un temps de réflexion essentiel pour rappeler que la laïcité n’est ni une contrainte ni une exclusion, mais bien un cadre juridique garantissant l’égalité, la liberté et la cohésion sociale.

En participant à cet événement, la LICRA réaffirme son attachement à la loi de 1905 et à la défense des valeurs républicaines, indispensables au vivre-ensemble et à la lutte contre toutes les formes de discriminations et de replis identitaires.