Le gouvernement a lancé ce lundi 6 mai 2024 les « assises de lutte contre l’antisémitisme ». Le but de cet événement est de “lancer un travail” pour définir “un socle commun de valeurs républicaines”. Plusieurs associations dont la Licra représentée notamment par son président Mario Stasi et des représentants de culte sont conviés.
À l’issue de la réunion réunissant à Paris des représentants d’associations et des leaders religieux, la ministre de la Lutte contre les discriminations, Aurore Bergé, a souligné l’urgence pour chacun de s’engager de manière responsable contre l’antisémitisme. Selon elle, cette rencontre était envisagée comme un point de départ pour susciter une réaction collective, et elle a confié à l’universitaire Marie-Anne Matard-Bonucci, professeure d’histoire contemporaine à Paris 8, la tâche de rédiger un “manifeste” définissant un consensus minimal sur lequel il ne devrait y avoir aucune concession possible.
Ces assises, annoncées en mars, ont eu lieu dans un contexte où le nombre d’actes antisémites recensés en France a presque quadruplé l’an dernier, passant à 1 676 contre 436 en 2022.
La discussion a débuté avec des témoignages vidéo de victimes de l’antisémitisme : une enfant racontant qu’une autre n’a pas voulu partager sa chambre parce qu’elle était juive, une jeune femme insultée dans le métro, un étudiant visé par un salut nazi…
Intervention de Mario Stasi sur Europe 1
«Une cause nationale», les assises contre l’antisémitisme s’ouvrent ce lundi (europe1.fr)