La Licra au festival d’Avignon 2025

Demandez le programme !

Cette année encore, la Licra sera présente au festival d’Avignon pour porter son message universaliste dans le monde de la culture.


Retrouvez l’édito de Mario Stasi et de l’équipe de programmation “Licra à Avignon” ci-dessous :

Comme chaque année, La Licra a sélectionné pour vous une trentaine de pièces en se fondant sur deux critères : les spectacles que nous avons choisis font écho aux combats qui sont les nôtres, contre le racisme sous toutes ses formes, contre l’antisémitisme, dont la recrudescence est préoccupante et contre toutes les discriminations, notamment celles fondées sur le genre ; et ils présentent tous bien entendu une réelle qualité artistique. Des « bords de scène », animés par des militants, sont proposés à l’issue de l’une des représentations de certains de ces spectacles.

Nous attendons avec beaucoup d’intérêt vos remarques et vos impressions sur ces spectacles – et sur tous les autres – dans le Journal en ligne de la Licra à Avignon, qui publiera également chaque jour des critiques rédigées par notre équipe.

En partenariat avec le Festival d’Avignon, nous organisons comme chaque année dans la cour du cloître Saint-Louis un grand débat, intitulé cette année :  « Proche-Orient : y a-t-il des chemins pour la paix ? ». Il aura lieu le mardi 15 juillet à 12h. Notre invité est Ofer Bronchtein, président et co-fondateur du Forum international pour la paix.

Fidèles à une tradition déjà ancienne, nous vous proposons comme chaque année une nouveauté : cette fois, ce sera la lecture de l’une des nouvelles lauréates du concours de nouvelles de la Licra Écrire contre la haine. Philippe Mouche lira sa nouvelle « Embuscade » le 10 juillet à 18h30 au village du Off.

Venez à notre rencontre si le cœur vous en dit. Bon festival à tous !

Mario Stasi, Président de la Licra

Claude Nahoum, Président de la Licra Avignon-Vaucluse

Jean-Louis Rossi, Président de la commission Culture

Abraham Bengio, Alain Blum, Marcelle Caro, Nicole Chouchena, Véronique Ejnès, Josiane Pioda, Équipe de programmation de la Licra à Avignon


Le journal numérique de la Licra à Avignon

// Le contenu sera mis à jour au cours du Festival. Cliquez sur le titre de la pièce pour dérouler l’avis.

VOUS N’AUREZ PAS MA HAINE

Doit-on haïr les islamistes qui ont semé la terreur au Bataclan ? Les traiter par le mépris ? Dans ce texte bouleversant, Antoine Leiris tranche la question d’une formule méprisante : “Vous n’aurez pas ma haine” – et n’y revient plus.

Antoine Leiris, c’est ce journaliste dont l’épouse, Luna-Hélène Muyal, a été assassine le 13 novembre 2015. Sur une initiative de Claire Ramiro, de l’Avant-scène production, le Petit Louvre présentait une lecture intégrale du texte, servie par le remarquable comédien Mickaël Winum. 

C’est un chant d’amour à sa femme disparue et à leur petit Melvil de 17 mois, pour lequel il lui faut continuer à vivre. On est ému tout au long de la lecture, jusqu’au point culminant : sur la tombe ouverte d’Hélène, Antoine s’adresse à elle comme si c’était bébé Melvil qui parlait à sa maman. Tout le public est en larmes, jusqu’au comédien, visiblement ému.

Ce texte sera mis en scène au théâtre La Bruyere à Paris du 29 septembre au 30 décembre avant de revenir à Avignon en 2026.

Humanistes,  les grands discours de Mirabeau à Badinter

au théâtre 3S, 4, rue Buffon, à 17h10, les jours impairs (durée 1h10) 

Par Pierre Jouvencel, compagnie Élégie.

On connaît de Pierre Jouvencel son spectacle Victor Hugo, qui remporte un grand succès à Avignon depuis quatre ans. C’était d’ailleurs le « coup de cœur » de la Licra en 2024. Il se donne dans le même théâtre, à la même heure, les jours pairs.

Le texte est constitué d’extrait des plus beaux discours de Mirabeau, Olympe de Gouges, Louis-Pierre Dufay, Lafayette, Victor Hugo bien sûr, Gambetta, Clémenceau, Jaurès, Aristide Briand, Jean Zay, Pierre Mendès-France, Simone Veil, Robert Badinter.

L’exorde, les transitions, la conclusion, sont de Pierre Jouvencel lui-même. 

L’éclairage change subtilement lorsqu’il cède la parole à l’un des auteurs qu’il entend célébrer. 

Ce spectacle remarquable est servi par un comédien à la carrure imposante et à la voix chaude, vibrante tour à tour d’indignation et d’enthousiasme. À voir absolument ! Humanistes, et ce n’est pas dans ma bouche un mince éloge, pourrait servir de manifeste à la Licra… 

Kano

Espace Pasteur

13 rue Dupont Trouca

Du 5 au 2§ juillet à 22h10

Relâche les 9 15 et 21 juillet

Compagnie les Argonautes

Avec les circassiens : Marina Cherry, Anke Fiévez, Aurélien Oudot

Musicien compositeur : Corentin Boizot- Blaise

Kano s’empare de la douloureuse question de la migration avec trois parcours d’exilés sous un angle qui se passe de paroles.

Tout passe par les corps -acrobaties- contorsions-cordes aériennes-danse-mouvements bercés au son du violon.

Un récit visuel, puissant qui dit plus que tous les mots pourraient nous dire.

Ne passez à côté de ce spectacle

Marcelle Caro et Alain Blum

Tres son multitud

Théâtre Golovine

A.D.T. Company

Chorégraphie : Ariane Liautaud

Interprétation : Karim El Toukhi, Ariane Liautaud, Damien Orsal, Eneas Vaca Bualo, Clara Leymonie et Florencia Segura

Le tango au-delà du tango !

Ariane Liautaud, l’une des très rares chorégraphes femmes dans le monde du tango argentin, se joue des codes classiques, tant au niveau musical puisque les danseurs évoluent aussi sur Mozart ou sur la musique contemporaine de Fabio Hager, qu’au niveau du rapport habituel de couple qu’elle fait exploser : les trios s’enchaînent dans une prouesse chorégraphique éblouissante.

Au-delà de la prouesse technique, elle laisse aussi la place à l’expression de l’intériorité.

Le rapport au corps, à la sensualité, au désir, à l’émotion, ouvre un espace magique où seuls subsistent la beauté et le plaisir de la danse.

Les six danseurs de la troupe (dont la chorégraphe elle-même) sont merveilleux de technique parfaitement maîtrisée et nous offrent un pur moment de joie.

A ne pas rater !

Josiane Pioda

La compagnie Serge Barbuscia

Adaptation et mise en scène Jean-Baptiste Barbuscia

Avec Marion Bajot et Fabrice Lebert

Une jeune étudiante, Marie, va entreprendre, en bousculant le regard conventionnel de son professeur de lettres, une réécriture de L’étranger, du point de vue de Marie Cardona, le seul personnage féminin du roman.

C’est peut-être elle (la Marie de la pièce ou la Marie du roman) qui va trouver des pistes pour percer l’énigme que demeure Meursault, le mutique, l’insensible, celui pour lequel rien n’est important.

Et à travers cette réinterprétation du roman, Marie l’étudiante rendra un hommage bouleversant à son professeur, de la même façon qu’Albert Camus le fit pour son instituteur lors de la remise de son prix Nobel.

Jean-Baptiste Barbuscia nous offre une mise en scène impertinente et néanmoins respectueuse de l’œuvre de Camus.

Quant aux talentueux Marion Bajot et Fabrice Lebert, ils interprètent avec passion, en passant d’un personnage à l’autre, cette ode à la transmission, à la réinvention et à la puissance de l’imaginaire.

Nous vous recommandons chaudement d’aller les voir.

Nicole Chouchena et Josiane Pioda

Victor Hugo, un géant dans un siècle

Théâtre 3S, 17h10 (Jours pairs), Cie Elégie

La pièce illustre les grands moments de la vie d’Hugo portée à son incandescence par un comédien « hors normes » Pierre Jouvencel, seul en scène et tombé dans la poésie en apprenant deux de ses poèmes à l’école. Mais comment raconter toutes les facettes du personnage : Hugo le poète, l’écrivain romantique et l’homme politique ?

Avec fougue et conviction le comédien nous emporte dans le flux tumultueux et imposant de ce géant et son œuvre littéraire en faisant la part belle aux « Contemplantations » » et à « La légende des siècles ». Mais nous oublions parfois que son œuvre incarne parfaitement le fameux triptyque républicain : Liberté avec son combat mené pour l’abolition de la peine de mort (discours de 1842), Egalité avec la défense d’une instruction obligatoire et gratuite et son grand discours à l’assemblée (1849) pour l’abolition de la misère, égalité enfin entre les femmes et les hommes (1872) et prise de position contre l’esclavage, Fraternité en proposant l’idée des Etats Unis d’Europe.

Cette pièce illustre parfaitement l’opiniâtreté d’un homme et sa vision humaniste et universaliste dans un siècle.

Saurons- nous reprendre ses combats pour rendre vivante dans notre siècle « l’Humanité en marche » *

*Pierre Jouvencel, d’après Jules STEEG, préface « Morceaux choisis ». Edition Compagnie Elégie

**La légende des siècles. Victor Hugo Jean Louis Rossi

Françé*

Théâtre des Halles à 11h

Production L’Enelle et Cie Lamine Diagne avec Lamine Diagne et Raymond Dikoumé, mise en scène Jessica Dalle.

Un demi-siècle après la vague des indépendances des années soixante, Lamine Diagne et Raymond Dikoumé, afro-descendants français s’emparent de leur histoire pour croiser leurs parcours personnels. Se jouant des ponts spatio-temporels, la pièce aborde avec humour mais aussi gravité l’histoire coloniale. Les points culminants du spectacle résident dans l’évocation des ancêtres et la belle scène de Raymond arrosant la tombe de son grand père et celle de Lamine exorcisant avec émotion le passé de son grand père tirailleur sénégalais combattant pour la France.

La mise en scène est soignée et la scénographie originale avec une sage utilisation des images vidéo documentaires de la colonisation et le jeu subtil avec les boites des souvenirs familiaux supports au voyage mémoriel.

Cette création questionne avec justesse les méfaits du colonialisme tout en soulevant les défis à relever pour exorciser « nos passions douloureuses » pour s’en défaire ou faire avec.

Jean Louis Rossi et Alain Blum

Juste Irena

Compagnie : Paname Pilotis

Texte : Léonore Chaix

Mise en scène et conception : Cédric Revollon

Interprétation et manipulation des marionnettes : Camille Blouet, Anaël Guez, Nadja Maire et Sarah Vermande

Spectacle tout public à partir de 10 ans

Un concentré d’intelligence, de poésie et d’émotion où la Grande Histoire se télescope avec la petite histoire.

La petite histoire nous emmène dans une salle de classe du Kansas où trois étudiantes, guidées par leur professeur, vont enquêter sur le destin d’Irena Sendler.

Irena, jeune catholique polonaise, assistante sociale, sauva, avec son réseau Zegota, 2500 enfants juifs du ghetto de Varsovie, au péril de sa vie.

Grâce à une scénographie sophistiquée, ce spectacle hybride mêle actrices de chair et marionnettes. La poésie surgit à chaque instant sur le plateau, sobre et intense, où la puissance du jeu des quatre comédiennes et l’accompagnement sonore donnent corps à ce moment d’humanité et rend justice à cette héroïne oubliée de l’Histoire.

De l’ombre à la lumière, Juste Irena commence et se termine avec ce leitmotiv : TIKKUN OLAM : « réparer le monde » en hébreu.

Et pose la question : Que pouvons-nous faire aujourd’hui, nous, chacun/chacune, à notre niveau, pour le réparer, ce monde qui va si mal ?

Véritable coup de cœur, à ne pas manquer !

Marcelle Caro et Jo Pioda

Alexeï et Yulia 

Ecriture , mise en scène et jeu : Sabrina Kouroughli et Gaetan Vassart

Compagnie La Ronde de Nuit 

Théâtre des Halles  –  5 au 26 juillet 14h

 Berlin , après 18 jours de coma, Alexis Navalny, principal opposant à Vladimir Poutine qui a survécu à un empoisonnement au Novitchok veut rentrer en Russie .Sa femme Youlia qui l’accompagne depuis toujours dans ses combats politiques s’oppose à ce retour car elle sait que la mort l’attend .

C’est leur denière nuit à Berlin et ils doivent faire face à un choix tragique. Youlia va tout faire pour le retenir considérant qu’il sera plus libre d’agir en exil qu’emprisonné en Russie. Mais elle sait déjà quelle est sa décision car il ne peut renoncer à être le porte parole des “sans voix “, ceux qui attendent son retour .

Sabrina Kouroughli et Gaëtan Vassart , excellent tous les deux convient le public à une tragédie telle que ne l’aurait pas reniée Racine : l’amour le dispute au devoir . 

Un huis clos incandescent, inspiré de faits réels, Alexis Navalny élevé au rang de mythe contemporain, un homme qui ne veut plus avoir peur.

Ne manquez pas ce spectacle , un des meilleurs du off 2025.

Nicole Chouchena

Emma Picard d’après Mathieu Belezi

Compagnie Okéanos

Théâtre Transversal Avignon

Dans les années 1860, pour échapper à la misère en France, Emma Picard, paysanne, veuve et mère de quatre fils, accepte de partir en Algérie cultiver vingt hectares de terre que lui octroie le gouvernement français  dans une Algérie tout juste colonisée .

Après quatre années de labeur infructueux, de deuils et de catastrophes naturelles, Emma Picard raconte à son plus jeune fils son combat permanent pour la survie.

Adapté du roman de Mathieu Belezi, ce seule en scène apporte un éclairage singulier sur l’histoire de la colonisation .

Il dresse le portrait d’une femme de condition modeste face à toutes les adversités et qui découvre à ses dépens combien elle a été grugée et naïve de croire aux promesses des fonctionnaires français chargés de peupler le territoire algérien .

En donnant une voix à celles et ceux dont on ne parle jamais, Emma Picard nous renvoie à la dimension universelle d’une tragédie personnelle .

La comédienne Marie Moriette est juste bouleversante .

Ne manquez pas ce spectacle .

Nicole Chouchena

Petit traité de toutes vérités sur l’existence

Compagnie Lepok Epik

Théâtre transversal Avignon

La comédienne Sylvie Espérance s’empare à sa manière du texte de Fred Vargas , paru en 2001.

Durant une heure , on la suit sur les chemins tortueux de l’existence . Elle dissèque les moindres faits et gestes de ses semblables, telle une archéozoologue. C’est drôle, vif, intelligent .Elle questionne, interpelle les spectateurs, s’adresse directement à eux, répond aux questions qu’elle pose tout en en posant d’autres.

Avec des objets hétéroclites disposées autour d’elle, elle crée un univers qui parle de l’amour, de la guerre, des orangs outans, des lions et même des vers de terre, le tout avec subtilité, philosophie et humour .

L’ ensemble est porté par une comédienne d’excellence qui embarque le public avec elle sur les conditions de l’existence.

Courez voir ce spectacle !

Nicole Chouchena

L’étrangère

Au théâtre du balcon

Compagnie Serge Barbuscia

Adaptation et mise en scène Jean-Baptiste Barbuscia

Avec Marion Bajot et Fabrice Lebert

Une jeune étudiante, Marie, va entreprendre, en bousculant le regard conventionnel de son professeur de lettres, une réécriture de L’étranger, du point de vue de Marie Cardona, le seul personnage féminin du roman.

C’est peut-être elle (la Marie de la pièce ou la Marie du roman) qui va trouver des pistes pour percer l’énigme que demeure Meursault, le mutique, l’insensible, celui pour lequel rien n’est important.

Et à travers cette réinterprétation du roman, Marie l’étudiante rendra un hommage bouleversant à son professeur, de la même façon qu’Albert Camus le fit pour son instituteur lors de la remise de son prix Nobel.

Jean-Baptiste Barbuscia nous offre une mise en scène impertinente et néanmoins respectueuse de l’œuvre de Camus.

Quant aux talentueux Marion Bajot et Fabrice Lebert, ils interprètent avec passion, en passant d’un personnage à l’autre, cette ode à la transmission, à la réinvention et à la puissance de l’imaginaire.

Nous vous recommandons chaudement d’aller les voir.

Nicole Chouchena et Josiane Pioda

Passeports pour la liberté (histoire de Samira)

Présence Pasteur  à 16h. Mise en scène Dominique Lurcel avec Elise Moussion et Dominique Lurcel.

Cette pièce est le fruit d’une longue et belle histoire combinant les travaux d’enquêtes sociologiques de Stéphane Beaud* et les riches expériences théâtrales de Dominique Lurcel**. Une aventure féconde qui nourrit la réflexion sur le destin des enfants de l’immigration. Interprétée avec justesse et sensibilité par Elise Moussion (Samira) et Dominique Lurcel (Le sociologue), Passeport pour la liberté présente avec brio le portrait de Samira, modèle d’ascension sociale réalisé grâce à sa volonté, sa ruse et les stratégies pour surmonter préjugés et pesanteurs sociales et lui ouvrir les portes de sa  liberté.

Un bel exemple d’intégration silencieuse à la portée universelle.

*La France des Belhoumi (portrait de famille 1977-2017. La Découverte, 2018

** Compagnie Passeurs de mémoires (plus de 20 créations et 10 000 représentations scolaires de la pièce)

Jean Louis Rossi

A ce stade de la nuit

Compagnie Ildi ! Eldi

Mis en scène par Antoine Oppenheim sur un texte de Maylis de Kerangal.

Avec Sophie Cattani (jeu) et Mahmood Peshawa (peinture)

Théâtre des Halles :  16h15 du 5 juillet au 26 juillet

Une plongée nocturne empreinte de méditation et d’art poëtique qui allie performance, peinture, littérature et cinéma.

Sophie Cattani interprète magnifiquement le texte de Maylis de Kerangal et nous fait  vivire   le sentiment d’impuissance et de banalisation ressenti face aux migrations et aux drames générés.

La performance sur scène du plasticien Mahmood Peshawa poursuit le chantier de la compagnie d’aller à la rencontre d’artistes exilés et de les accompagner dans des projets.

Maylis de Kerangal a écrit « A ce stade de la nuit » pour évoquer les migrants morts avant d’atteindre l’île de Lampedusa.

Ce nom de Lampedusa va raviver les souvenirs cinématographiques du film le Guépard de Luchino Visconti qui vont se télescoper avec ces nouvelles dramatiques entendues à la radio sur les naufragés de Lampedusa.

Le choix de faire le parallèle avec le film où Burt Lancaster incarne le  prince de Salina et l’arrivée des migrants sur cette île au XXIème siècle apparait audacieux.

Pourtant dans les deux situations, on est confronté au basculement d’un monde.

Comme le dit Tancrède dans le film « il faut que tout change pour que rien ne change »

Spectacle hautement recommandé par la Licra

Nicole Chouchena et Alain Blum