Malgré toutes ces manifestations, il précise qu’il ne faut pas faire une généralisation sur le racisme dans la police et insiste sur les bonnes relations que la section roannaise entretient avec les services de l’Etat : « la LICRA est connue pour son action, nous sommes toujours reçus très cordialement au commissariat de Roanne, les agents savent ce que nous faisons et la sous-préfecture est à nos côtés de façon admirable » comme le rapporte le quotidien « Le Progrès».
Toutefois, les policiers ne connaissent pas très bien la LICRA et n’ont pas forcément été formés pour répondre aux victimes de discriminations raciales. Le président rappelle qu’il œuvre actuellement pour proposer des formations au sein des services de police.
Il a rappelé que les personnes victimes de racisme de quelque nature que ce soit, peuvent s’adresser à la section de Roanne où ils trouveront toujours un soutien et une aide juridique appropriée à la discrimination subie. La LICRA à Roanne a une place reconnue dans la ville.
Le combat continue pour l’ensemble des bénévoles avec de futures interventions dans les établissements scolaires de la ville (1er et 2ème degré et enseignement supérieur) et une vigilance reste de mise dans le monde de l’entreprise avec un racisme latent mais bien présent.
La section Roannaise n’a jamais cessé son action et organise régulièrement des réunions en Visio en attendant que la situation sanitaire s’améliore complètement.